Que la lumière soit !
La luminothérapie a fait ses preuves et serait aussi efficiente que les antidépresseurs.
Si, de novembre à mars, vous ressentez une perte de tonus et de moral, un état de forte fatigue, voire d’anxiété, et un besoin irrésistible de consommer du sucre... vous souffrez sûrement de dépression saisonnière. Ce blues de l’hiver est provoqué par l’absence de soleil et de luminosité. L’organisme sécrète alors davantage de mélatonine, avec pour effet de susciter une asthénie ou un état dépressif. Environ 20 % de la population en serait affectée chaque année. Ce syndrome de la grisaille se soigne par un bain de lumière que l’on appelle la luminothérapie ou la photothérapie. Chaque jour, et durant deux heures, les patients déprimés s’exposent à la lumière d’une lampe puissante (10 000 Lux minimum), ce qui équivaut à une exposition au soleil, un beau matin de printemps. Ces lampes sont disponibles à l’achat pour 150 euros environ ou se louent dans certaines pharmacies. La méthode a fait ses preuves et serait, selon des études, aussi efficiente que les antidépresseurs. Dans le même genre, mais moins réputée, la chromothérapie se propose de procurer bien-être physique et mental en projetant des rayonnements colorés sur la peau. Certaines couleurs seraient apaisantes (le vert, le bleu) et d’autres, stimulantes (le rouge, le jaune)... Une méthode appréciée des cercles new age, mais qui n’a jamais prouvé son efficacité.